Emile Gallé, artiste influent de l’école de Nancy et partisan du mouvement de l’Art Nouveau, a créé cette vitrine en bois en 1900. Il a réalisé plusieurs  objets comme celui-ci qui sont liés à la nature, et qui dénotent l’influence du Japonisme.  Par exemple, les courbures et les silhouettes qui encerclent la vitrine ressemblent à des branches d’arbres. Il y a une douceur et une illusion de mouvement créées par ses courbes qui rappellent des peintures japonaises. Cette idée dêtre dans le mouvement, de la perfection qui existe dans la courbe vient sans doute du Daoïsme, philosophie ancienne chinoise. Dans les tableaux japonistes, il y a souvent des représentations de l’eau et un désir de créer une scéne avec un mouvement paisible. De plus, l’inclusion de papillons reflète cet intérêt pour la nature et peut faire référence à l’histoire de Zhuangzi, un Daoïste qui a eu un rêve ou il était un papillon. Il est possible que Gallé n’ait aucune intention de faire référence au Daoïsme, qui a, comme nous l’avons vu ses origines en Chine. Mais ces influences du Daoïsme et du Japonisme sont présentes dans ce meuble. Donc cette vitrine exemplifie les différentes influences culturelles qui peuvent apparaître dans un seul objet. 

Shared By: Nicole Sydor
Source: Gallé, Emile. Ombellifères. Birchwood, rosewood, various other woods, 1900s, https://www.metmuseum.org/art/collection/search/482526.
Image Alt Text: Une vitrine en bois de bouleau et en bois rose. Aux ventre, il y a une petite porte décorée avec des papillons et une poignée ornée.

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