Cette pendule nous vient de la célèbre Maison de L’escalier de Cristal, dont les oeuvres et réalisations ont un grand succès juste au moment de l’Exposition Universelle de 1850. Par les formes qu’elle adopte, on voit qu’elle puise son inspiration dans l’architecture et les meubles japonais de son époque. La pendule était une commission de W.H. Vanderbilt aux États-Unis. La maison de Vanderbilt dans l’état de New York et à l’époque de l’Âge d’or, était décorée par plusieurs décorateurs, dont un en particulier qui a dédié toute une salle au Japonisme mais entièrement faite par des décorateurs français. Cette pendule était la pièce centrale de cette salle japoniste de M. Vanderbilt, mais elle présente aussi des thèmes Chinois ; le dragon symbolise la chance, et les chiffres sont chinois pas japonais ! Le fabricant français ainsi que les Américains qui on commissionné ces objets ne voient pas l’intérêt de distinguer entre ces deux cultures, ce qu’ils veulent avant tout c’est de créer quelque chose d’une beauté exotique. Ce choix d’ignorer des différences de conventions artistiques entre deux cultures asisatiques très distinctes nous renvoie à d’autres objets qui problématisent aussi cette tendance “japoniste” dans notre exposition.