Théophile Gautier est un peintre et poète français du 19ème siècle. Son poème, « Pour veiner de son front » met l’accent sur une approche sensorielle à travers les couleurs, la voix douce, et l’odeur du thé, par exemple. Cette tendance japoniste, qui finalement traduit ici son admiration pour la littérature et les illustrations japonaises, devient très problématique lorsque le poète fait un amagalme entre le Japon et la Chine dont il semble ignorer les différences. Dans ce cas, le Japonisme illustre bien le fait que ces auteurs et artistes français de la fin du 19ème siècle, qu’ils le fassent par admiration ou non, s’approprient la culture étrangère pour en faire une chose exotique mais sans vraiment le désir de la découvrir en détail et en dehors du regard français.