L’Anthologie japonaise, traduite par Léon de Rosny est fascinante non seulement en tant qu’anthologie mais aussi en tant qu’analyse grammaticale et lexicale de la langue japonaise. Rosny était un autodidacte mais grand spécialiste de la langue japonaise (Vande Walle). Grâce à ses expériences, il est devenu le premier professeur titulaire des études japonaises en France (Vande Walle). Son expertise lui permet non seulement de traduire les œuvres japonaises, mais aussi d’aller plus loin car il essaie de traduire la poésie en temps réel et d’expliquer la signification des mots phonétiques en japonais et ce qu’ils veulent dire en français. Il n’y a pas seulement l’art de la traduction, il y a l’art de représenter la langue directement à son audience. Pour présenter le poème “Souhait de nouvel an”, Rosny inclut des caractères japonais, de petites images qui soutiennent le poème, une grande image pour créer un décor, le poème lui-même écrit phonétiquement, et une petite explication de l’origine du poème et la signification de quelques mots ou personnes auxquelles le poème se réfère. Tous les aspects qu’on a décrits sont mélangés sur la page. Il n’y a pas de sections séparées, tout est intégré ensemble, on voit le japonais dans le français, comme un échange culturel et littéraire.